Grappillé du 4 octobre 2024
© Crédit photo : Inrae
Ils font en ce moment le bonheur des randonneurs du dimanche, bravant les pluies d'automne régulières depuis quelques jours. Les champignons sont souvent les rois de la saison. Si les cèpes, bolets et autres trompettes-de-la-mort régalent les papilles des mycophiles, qui attendent déjà impatiemment la Tuber melanosporum, d'autres ascomycètes intéressent ces temps-ci la recherche mondiale, en quête de solution face aux pollutions plastiques. Certains champignons filamenteux possèdent en effet des enzymes spécifiques dégradant bois et matière naturelle très récalcitrante comme... les plastiques ! Fin septembre, un consortium de scientifiques d'Inrae, de l'université de Bordeaux et de l'université Bretagne Sud a réussi à reprogrammer les enzymes appelées LPMO (lytic polysaccharide monooxygenases de leur petit nom). L'intérêt ? Ces enzymes reconnaissent la surface des fibres de cellulose, principal composé du bois. Reprogrammées par les chercheurs, elles peuvent désormais faire de même avec différents types de plastiques. Ces résultats, publiés dans ACS Chem&Bio Engineering, permettent d'envisager la mise au point d'une boîte à outils biologique pour le recyclage des plastiques. Alors ? On appuie sur le champignon ?
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