La production d'immortelles du Var - initiée huit ans en arrière pour répondre à la demande de L'Occitane - se poursuit, avec 27 500 tiges fournies l'an dernier. Trois nouveaux horticulteurs ont rejoint le groupe des apporteurs de fleurs destinées à la décoration des boutiques du groupe.

La collaboration, initiée par le cluster Florisud et le Conservatoire méditerranéen partagé autour du programme 'Histoire de fleurs', continue également. Rappelons que l'objectif est de sauvegarder une dizaine d'espèces et des variétés (violettes, narcisses, agapanthes…) non valorisables commercialement, mais d'un intérêt patrimonial pour la filière varoise.

La démarche qualité - initiée dès 1999 avec la création de la marque de qualité collective Hortisud - constitue un enjeu essentiel du réseau Florisud. "Elle a permis de conserver une production horticole locale", rappelle Marie-Madeleine Bazzano, chargée de mission pour Florisud. Hortisud s'appuie sur plusieurs référentiels de qualité stricts, depuis le stade de la récolte jusqu'à la tenue en vase des fleurs sur une durée de sept jours minimum. Au total, 414 tests ont été réalisés en 2022 et ont concerné 14 espèces. Les efforts entrepris précédemment se poursuivent d'autant plus que le référentiel Fleurs de France - dont la marque Hortisud peut se prévaloir - évolue, pour assurer non seulement l'origine géographique nationale des fleurs commercialisées, mais aussi d'autres critères, comme les éventuels impacts sociaux et environnementaux. "Cette évolution en cours du référentiel national de 'Fleurs de France' a été l'un des gros chantiers de 2022, notamment autour de la rédaction du nouveau cahier des charges. Les discussions se poursuivent, avec l'objectif, pour nous, de défendre nos spécificités locales", rappelle la chargée de mission de Florisud.