Confédération paysanne
Le 25 novembre à Vidauban, la Confédération paysanne du Var présentait sa liste aux élections consulaires, avec la volonté de représenter la diversité des productions du département et de porter un travail collectif au service de toutes les filières.
La Confédération paysanne du Var présentait sa liste le 25 novembre à Vidauban.
© Crédit photo : GL
La Confédération paysanne du Var est entrée en campagne avec la présentation de ses candidats et de sa profession de foi pour les élections à la Chambre d'agriculture.
Le syndicat a voulu construire une liste à l'image de l'agriculture départementale, en veillant à représenter les différentes filières et territoires qui la composent, en regroupant les générations et en respectant la parité.
"On a la chance d'avoir un département où l'on trouve toutes les cultures, et c'est important que toutes les filières soient prises en compte. C'est la force de notre syndicat d'avoir une grande diversité d'adhérents et de compétences", introduit Nina Lejeune, éleveuse de poules pondeuses à Sillans-la-Cascade et co-porte-parole de la Confédération paysanne du Var.
La collégialité est au centre du programme du syndicat. Tête de liste, Vincent Arcusa, paysan boulanger à Tourves, insiste sur "la nécessité de travailler avec toutes les structures de développement agricole et tous les syndicats de filière, pour co-construire une vision commune et partagée" de l'avenir de l'agriculture départementale. "Aujourd'hui, il y a plutôt un sectarisme et une logique de concurrence, fort dommageables pour le développement agricole", déplore Sylvain Apostolo, co-porte-parole de la Conf' 83, élu à la Chambre d'agriculture.
Pour Vincent Arcusa, il est essentiel d'accompagner la structuration des différentes filières. "Il y a un vrai sujet, sur l'élevage de volailles par exemple, qui est souvent un atelier de diversification et sur lequel on trouve très peu de ressources à la Chambre du Var ; ou en grandes cultures, où l'on doit se tourner vers le 04 quand on veut des formations ; mais aussi en maraîchage et en arboriculture. Il y a de nombreuses productions pour lesquelles la Chambre n'est malheureusement pas un interlocuteur privilégié. On a besoin de structuration pour faire en sorte que toutes ces filières soient pérennes", défend-il.
Dans le même esprit, la diversification et la relocalisation des productions sont aussi des enjeux cruciaux pour la Confédération paysanne, qui plaide pour une meilleure résilience des fermes et une plus grande autonomie des territoires.
Dans le contexte de crise que l'on connaît, le nerf de la guerre pour le syndicat reste le revenu. Un sujet "en lien direct avec l'attractivité du métier", note Nina Lejeune. "Un revenu qui doit intégrer les cotisations", ajoute Vincent Arcusa. "On doit pouvoir vivre de notre travail, mais aussi avoir accès à la retraite le moment venu, et se mettre en congés maladie quand on est malade", insiste-t-il. "C'est pour ça que l'on demande du protectionnisme. Quand on s'oppose aux accords de libre-échange, il ne s'agit pas seulement de se regarder le nombril, mais aussi de faire évoluer les choses dans les pays qui n'ont pas les mêmes normes sociales et environnementales que nous", développe la tête de liste.
"Ce n'est pas en réintroduisant des produits phytosanitaires interdits que l'on réglera la question de la déconsommation de vin. Au contraire, c'est une impasse pour les paysans qui font des efforts depuis des décennies pour faire des productions de qualité, y compris au niveau sanitaire et environnemental", estime Sylvain Apostolo.
Un des enjeux de ces élections consulaires sera aussi de mobiliser les électeurs. "Beaucoup d'agriculteurs et agricultrices ne votent pas car ils ne se sentent pas concernés par ce que fait la Chambre. Il faut aller les chercher pour partager nos idées. Et puis les résultats de ces élections pourront donner du poids à notre syndicat", expose Nina Lejeune. "Localement, cela nous ouvre les portes de commissions aux noms barbares comme la CDPenaf sur la consommation du foncier, la CDCFS sur les dégâts de sangliers, la CDOA sur les orientations de l'agriculture, où il n'y a pas que des agriculteurs autour de la table et où on peut défendre des modèles différents que celui du syndicalisme majoritaire. Et au national, la parole dans les ministères est distribuée selon les résultats. Avec une base forte, on a une meilleure écoute", explique Vincent Arcusa.
1. Vincent ARCUSA, paysan boulanger à Tourves
2. Nina LEJEUNE, éleveuse de poules pondeuses à Sillans-la-Cascade
3. Christelle GROS, viticultrice à Hyères
4. Sylvain APOSTOLO, éleveur de brebis à Sillans-la-Cascade
5. Hubert BARRET, viticulteur à Vidauban
6. Isabelle BOUVIER, maraîchère à Vidauban
7.Francis GIRARD, 59 ans, éleveur de brebis à Bauduen
8. Christophe BENVENUTO, apiculteur à Ampus
9. Mick BIANCO, éleveuse ovin à Callas
10 .Sébastien COTTE, viticulteur à Cotignac
11. Amélie TOUZOUIGHT, mairaichère à Ampus
12. Mathias CAREL, éleveur de chèvre à La Roquebrussanne
13. Périne BARBE, apicultrice à Fréjus
14. Christian MISTRE, pépiniériste à Rougiers
15. Anne GAUTHIER, maraichère à Roquebrune-sur-Argens
16. Fabrice RAYMOND, viticulteur à La Motte
17. Claire DUVAL, éleveuse ovin à Esparron
18. Jean-Bernard SIMIAN, spiruliculteur à Carqueiranne
Supp.1. Isabelle BEAUVALLET, pépiniériste à Sillans-la-Cascade
Supp. 2. Magali LAUCHER, viticultrice à Rougiers
Michel APOSTOLO à Sillans-la Cascade
Josué MORAND à Entrecasteaux
Magalie VIAL à Pontevès
Christian DRAGON, titulaire, à Pourrières
Sylvie PORTALIER, suppléante, à Rougiers
Yves GROS, suppléant, à Hyères
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