Mardi 24 novembre, les Islandaises, jusqu'à la Première ministre, étaient en grève.
© Crédit photo : Pixabay
Mardi, la moitié de l'Islande était à l'arrêt. Qu'ouïs-je, qu'entends-je, qu'acoustiquais-je ? Cette journée est la sixième organisée depuis 1975 dans le pays, et la deuxième fois que la grève est observée toute la journée. Dans ce pays en tête des pays pour l'égalité hommes-femmes en 2021, d'après le Forum économique mondial (ndlr : la France n'est que 16e), les infirmières, les salariées, les femmes au foyer, et même la Première ministre ont fait la grève, ce mardi. "On parle de l'Islande comme si c'était un paradis de l'égalité", pointe Freyja Steingrímsdóttir, une organisatrice de la grève interrogée par The Guardian. "Mais un paradis de l'égalité ne devrait pas compter un écart de [...] salaires entre les hommes et les femmes et avoir 40 % des femmes victimes de violences sexistes ou sexuelles dans leur vie." Cette grève nationale concerne le travail rémunéré, comme non rémunéré : préparer la gamelle du midi, acheter le cadeau pour les anniversaires, prendre rendez-vous avec le dentiste... Et si ces tâches n'étaient pas réparties équitablement au sein du couple, ne faudrait-il pas prévoir une rétribution monétaire ?...
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